À la fin du mois d’avril, les feuilles commencent à pousser aux éditions de l’Arbre à paroles et trois nouveaux recueils ont déjà vu le jour.
Deux recueils dans la collection POM (poésie ouverte sur le monde) et un recueil dans la collection iF:

• Ici est le onzième recueil de Pierre Schroven aux éditions l’Arbre à paroles. Le poète nous décrit un endroit où le temps n’avance pas et où l’espace est infini, un lieu où « chaque jour reste à voir » et où « rien n’est / tout advient ». Ici, il atteint « un pays d’ailleurs où l’on devient plus que soi ».
• L’imprécatrice de Frédérique Martin est un recueil dans lequel la poète s’oppose à tout ce qui réduit ou menace notre existence. Elle rompt avec « le bruit de l’époque », nous invite à sortir du faux moi et du discours commun pour entrer en échange avec l’univers vivant et accomplir, jour après jour, ce qu’on peut devenir. Fustigeant les dérives de la société marchande qui recrée le monde pour son usage personnel et brime l’esprit humain dans sa capacité créatrice, elle propose ici un ensemble de textes qui sentent bon l’insoumission, rendent la parole à la vie solaire et initient un chemin vers une joie qui a le goût des autres.
• Scalp de Christine Aventin est sorti peu de temps après son essai FeminiSpunk (éd. Zones), un livre sur le potentiel révolutionnaire des filles. Parallèlement à ce projet, elle a vécu une période très tourmentée. Scalp est né tout naturellement, il est l’endroit où elle a mis tout ce qui ne pouvait pas se dire dans FeminiSpunk mais qui ne voulait cependant pas se laisser docilement taire.