Emeric de Monteynard

Suppose qu’un ange

Nous sommes au bord de la mer, sur la côte ouest du Cotentin. Au Nord, près des falaises.

Quand on évoque le désir et ces mains qui apprennent à servir une femme, parle-t-on plus doucement. Surtout si l’on parle à quelqu’un qui pourrait être un ange ou un messager de Dieu. De même, quand on confesse que nos parents nous manquent, le dit-on à voix basse, comme s’ils étaient là, à nous écouter.

Quand on est lu, c’est qu’on est entré quelque part. Chez quelqu’un. Mais avant, c’est chez soi qu’ il a fallu pénétrer. Et souvent sans frapper, par effraction.

Emeric de Monteynard vit et travaille à Paris, mais c’est dans la Hague, face à la mer, qu’il assemble ses mots à haute voix. « À lire autant de sensualité et de sensibilité, vous ouvrez une voie. Il y a en vous, une exigence, un besoin de netteté, de pureté oserais-je dire, que vous exprimez fort bien » (Guillevic).

Dernières parutions : Devenir Chemin (l’Arbre à paroles, 2020) ; Écalgrain (l’Arbre à paroles, 2018) ; Force est d’écrire aimer (l’Arbre à paroles, 2017) ; Écoper la lumière (l’Arbre à paroles, 2015) ; Pétra, s’égarer vers le ciel (Tertium, 2014) ; Aimer, le dire (maelstrÖm reEvolution, 2014) ; Ce qui, la nuit (l’Arbre à paroles, 2012) ; Aux arbres penchés (l’Arbre à paroles, 2006).

ISBN : 978-2-87406-727-3

Prix : 13,00 €

Pages : 70

Parution : Juin 2023

Format : 130X200 mm

Couverture : Philip Rebstock, 2019