Long poème en prose, hypnotique, lancinant, Notre mère la Montagne est une fable moderne qui traite du désir de fuir un monde devenu « mécanique » et froid. Échapper à tout ce qui nous oppresse, en cherchant dans la quête d’un ailleurs une forme de salut. Fuir la ville. Se diluer dans la nature, s’y laisser absorber. Mais attention, nulle nature bienveillante ou généreuse chez Olivier Dombret. Au contraire. Sa montagne, comme chez Daumal, exige l’oubli, l’abandon et la perte de soi. En somme, on y entre comme dans un rêve. Mais ce rêve ne s’arrête jamais, et le chemin ne fait que commencer…
Olivier Dombret est né à Liège en 1980, il collabore régulièrement aux activités de la Troupe Poétique Nomade des Éditions Maelström, ce qui lui a notamment permis de présenter son travail à travers l’Europe ainsi qu’aux USA. Journal d’un jeune branleur, publié aux éditions Maelström en 2006, est son premier livre, suivi par L’Empire d’Occident (Maelström, 2008), Ghost Words (Maelström, 2011), et Dansent les ombres (L’Arbre à paroles, 2013). Il vit actuellement entre l’Espagne et la Belgique.