La Ligne blanche est un ouvrage collectif qui rassemble 23 textes d’auteurs et autrices belges, français, turcs, italiens et congolais, venus du roman, de la poésie, de la bande‐dessinée, du théâtre et du journalisme : Laurent Demoulin (Prix Rossel 2017), Nathalie Skowronek, Myriam Leroy, Lisette Lombé, Philippe Marczewski, Serge Delaive, Aline Dethise, Annick Walachniewicz, Carl Norac, Vincent Tholomé, Pascal Leclercq, Aurélie William Levaux, Aliette Griz, Carole Zalberg, Fiston Mwanza Mujila, Inatello Passi, Karel Logist, Alexis Alvarez Barbosa, Julie Remacle, Anne Versaille, Yadel (Kenan Görgün), Ysaline Parisis et David Giannoni. Tous ont répondu à l’invitation d’Antoine Wauters, qui leur a simplement demandé ce que cela évoquait pour eux, la « ligne blanche ». À quoi pensaient-ils ? Que voyaient-ils ? Pour lui, il était évident qu’elle était une soustraction, un retrait, une brèche dans le grand bruit du monde ou quelque chose s’en approchant, un lieu magique d’où viendrait puis s’en retournerait tout ce qu’on dit, tout ce qu’on écrit. Une ligne parfaite, remplie d’une écriture qui n’aurait pas besoin de se montrer pour exister. Un effacement. Quelque chose comme ça. Mais non. Les autrices et auteurs de ce livre ont écrit ce que eux seuls voyaient, et ils l’ont fait avec passion. Voilà ce qu’est ce livre : ce sont 23 ou 46 mains accrochées au rêve, et qui opposent à nos noirceurs des raisons d’espérer.